JO - Le gros plein de vide

Pas franchement passionnée par le match de basket entre les Américaines et les Néo-Zélandaises, cette jeune femme. Pas vraiment gênée par ses voisins pour la lecture de son magazine. Une photo qui illustre la faible fréquentation des llieux de compétition. Billets invendus, gradins vides même pour des affiches de rêve, les Jeux, pour l'instant, ne font pas recette sauf à la piscine où un public connaisseur et enthousiaste participe au grand show.

Pour l'heure, 2,9 millions des 5,4 millions de billets émis ont été vendus. «Mais nous avons encore deux semaines et nous passerons le seuil des trois millions», a assuré lundi Michalis Zacharatos, porte-parole du comité d'organisation (ATHOC). Qui a catégoriquement démenti que, pour tenter de remplir les gradins, l'ATHOC avait l'intention de casser les prix. «Il n'y aura pas de soldes de billets, ce serait injuste envers ceux qui ont payé le prix affiché», a-t-il souligné.

De son côté, le gouvernement grec a aussi minimisé l'importance du nombre de places vides apparues dans les stades lors des premières compétitions. «D'habitude, et selon mon expérience, les stades ne sont pas pleins lors des compétitions disputées avant les finales (...). ça dépend aussi des compétitions», a dit le porte-parole du gouvernement, Théodore Roussopoulos, lors de son point de presse quotidien.

Libération du 17 août 2004 - Photo : Reuters